La coalition Samm Sa Kaddu a organisé un grand meeting ce week-end à la Médina. Une occasion pour la tête de liste nationale d’apporter une réplique cinglante à son challenger Ousmane Sonko sur divers sujets.
Par Adji Ousseynou DIOP DIALLO (Envoyée spéciale)
Le maire de la ville de Dakar n’a pas raté Ousmane Sonko.
Barthélémy Dias a apporté la réplique à Ousmane Sonko sur le casamançais. Parlant du MFDC, la tête de liste de Samm Sa Kaddu déclare : « pour moi il n’y a pas de combattant, il y a que des citoyens et des Patriotes, pour moi il y a que des hommes et des femmes qui aspirent à un développement. Chaque être humain veut un développement ». Le candidat au perchoir de l’Assemblée nationale promet de « ramener la paix en Casamance et trouver des solutions pour la Casamance » . « Je prends l’engagement, à partir de cette capitale du Sénégal, avec les personnes avec qui nous devons prendre langue. Nous parlerons de la Casamance parce que parler de la Casamance c’est parler du Sénégal, parler de la Casamance c’est parler de développement du Sénégal et de la stabilité ».
Barthélémy Dias a, cependant, appelé à la dépolitisation de l’affaire de la Casamance.
Revenant sur le décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba, après avoir présenté ses condoléances, Barthélémy dément Ousmane Sonko « qui avait diffamé le défunt sur des chiffres falsifiés ».
Revenant sur les scènes de violences survenues à Diourbel conduisant une plainte de Pastef contre Anta Babacar Ngom. Pour le maire de Dakar kaddu, Anta Babacar est victime de ces événements. Selon lui, « Ousmane Sonko a un problème avec la femme ». « J’ai entendu hier, qu’ils vont déposer une plainte contre notre sœur Anta Babacar Ngom parce qu’il y a eu des scènes de violences à Diourbel. Mais, je veux que ça soit clair lorsqu’on repartit les tâches dans la coalition moi, Barthélémy Dias, j’ai pris l’engagement d’assurer la sécurité de la coalition Samm sa kaddu, parce que dans le convoi, je sais que je suis la cible. Raison pour laquelle j’ai dit que je vais sécuriser le convoi. Tout ce qui se passe dans le convoi c’est moi ; la police et la gendarmerie m’entendent. On ne provoque personne on a n’attaqué personne mais, à partir de maintenant, celui qui nous attaque va le regretter », a martelé Barthélémy Dias.