L’opposition avait soulevé les arrestations tous azimuts des militants de Pastef comme motif du boycott de l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Un argument balayé d’un revers de la main par le président Macky Sall qui confie qu’au Sénégal « il n’y a pas de détenu politique ». Selon lui, « Ceux qui sont dans les liens de la détention ont violé la loi. Personne n’a été poursuivi pour un délit d’opinion encore moins pour un délit de presse. On ne peut pas tolérer qu’on insulte le président de la République, des généraux de l’armée ou des magistrats ». Avant d’ajouter : «Rien ne m’oblige à dialoguer. Si je le fais c’est pour redonner à certains la possibilité de redevenir éligible. Si on ne dialogue pas, ils auront beau dire, mais ils ne seront pas candidats. Ce dialogue est dans leur intérêt. Il y a beaucoup de sujets qui seront discutés notamment le parrainage, l’éligibilité. Khalifa Sall attend l’amnistie, Karim Wade lui demande une révision de son procès. Cela ne sera possible qu’à travers le dialogue ».