«Je ne mérite pas cette campagne et la dénonce de façon vigoureusement parce que je suis un homme libre. Je suis un Sénégalais, un africain. Je suis un démocrate, je n’ai violé aucune règle pour, aujourd’hui, me retrouver dans cette campagne nauséabonde entretenue pour créer la tension». Telle est la réaction du Président Macky Sall à l’endroit de la communauté internationale. Il en a fait l’annonce, hier, au cours d’une conférence au Palais de la République. Le président de la République en tant que chef de l’exécutif dit – il, a pris acte et a décidé de mettre en œuvre les décisions du Conseil constitutionnel. C’est cela l’Etat de droit. En réponse à la communauté internationale, il soutient : «Le Sénégal est un véritable Etat de droit. L’Assemblée nationale a eu son temps et a joué sa partition. C’est la seule qui doit voter les lois et elle l’a faite. Le Conseil constitutionnel est le seul juge des lois constitutionnelles, il a joué sa partition». «Pourquoi donc toutes cette levée de bouclier, cette campagne de presse qui est aux antipodes de ma pratique de démocrate depuis que je suis à la tête du pays. J’étais de l’opposition et je suis venu après avoir remporté des élections», lance le président Macky Sall qui dit avoir été l’initiateur de la proposition de réforme fixant définitivement la limitation des mandats et la durée du mandat du Président de la République.