Le leader de la République des valeurs s’indigne du fait que «l’Afrique subsaharienne continue à se vautrer dans une indifférence inqualifiable. Il y a une cause politique et économique indéniable dans la volonté de beaucoup de jeunes d’aller émigrer en Occident. Sur le plan économique, l’industrialisation de notre pays est plombée par la mauvaise gouvernance et le cas de la gestion du Prodac en est l’exemple patent. L’agriculture qui doit être le moteur économique de notre pays, et qui est capable d’absorber des millions de mains utiles, ne fonctionne que par saison». L’ancien ministre de l’Énergie de poursuivre : «Nos côtes sont pillées par de grands chalutiers, à qui l’État accorde scandaleusement des licences de pêche, et la raréfaction des poissons dans nos eaux territoriales se fait au détriment du pêcheur sénégalais qui doit aller de plus en plus loin pour faire son travail.» Aussi de proposer «une concertation nationale sur le sujet de la pêche pour protéger nos ressources et nos pêcheurs». Il pense que «nous devons, plus que tout, sortir de l’économie de traite et garantir la solidité de nos industries naissantes et produire des biens manufacturés».