Dans une note rendue publique, le Ministère de l’Education nationale fait constater que “des syndicats d’enseignants se réclamant d’un mouvement dénommé « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement » appellent à des débrayages pour des raisons non scolaires.” Ces perturbations fâcheuses, selon le MEN “affectent le déroulement du calendrier scolaire mettant ainsi en péril le droit à l’éducation des éléves.” Ainsi, le MEN rappelle que “si le droit de grève est reconnu aux travailleurs par la Constitution, il s’exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Ceux qui cessent le travail en violation des dispositions réglementaires peuvent immédiatement subir toutes sanctions disciplinaires. Il en est de même si la cessation du travail est fondée sur des motifs politiques et non pas sur des motifs professionnels”, a tenu à préciser le ministère de l’éducation nationale. À cet effet, informe la note, “le Gouvernement prendra, en toute responsabilité et en toute rigueur, les dispositions idoines pour le respect de la réglementation et la continuité des enseignements-apprentissages.” Cependant, le département dirigé par Cheikh Oumar Anne, “salue le sens des responsabilités et la posture républicaine de la majorité des enseignants qui continuent à œuvrer pour l’émergence d’un système éducatif performant et résilient.”