POUR LA LIBÉRATION DES ENSEIGNEMENTS : Des Syndicats d’enseignants décrètent 48h de grève
Par Adji Ousseynou DIOP DIALLO
Considérant la situation délétère que traversent les enseignants, les syndicats d’enseignants (CUSEMS/A, le SADEF, l’UDEN/R, le SYDELS/CNTLS, l’UES, le SYDELS/O et la CIS) décrètent un mot d’ordre de grève totale les Jeudi 29 Février et Vendredi 01 Mars 2024 pour exiger le respect de la Constitution, la libération sans délai de tous les enseignants, élèves et étudiants arbitrairement détenus en prison, l’éradication sans délai du statut des
décisionnaires avec effet rétroactif et la conservation de 80% du dernier salaire à la retraite.
Les enseignants demandent également le reversement des MEPS et des METP dans le corps des PCEMG avec la
conservation de 60% de leur ancienneté, la formation sans délai de tous les PC endurcis et leur intégration dans
le corps des fonctionnaires, entre autres.
Selon le communiqué qui nous est parvenu, face à cette situation regrettable, lesdits syndicats ont décidé de prendre leurs responsabilités en exigeant l’organisation du scrutin avant le 02 Avril 2024 afin de se conformer aux
dispositions de la charte fondamentale du Sénégal.
En outre, les syndicats signataires exigent la libération de tous les enseignants détenus arbitrairement dans les
geôles du régime dictatorial en place. Ils regrettent que, malgré l’arrêt du Conseil Constitutionnel , le régime en
place tente par tous les moyens de contourner la loi dans l’optique de confisquer la souveraineté du peuple.
Auparavant, des dizaines d’enseignants qui n’ont commis aucun délit, avaient été arbitrairement écroués et mis en prison pour des raisons bassement politiciennes. Tout ceci s’est passé dans un contexte où les accords souscrits ne sont pas respectés et les droits les plus élémentaires des enseignants foulés au pieds. Le processus électoral a été interrompu par un décret et une loi scélérate votée à l’Assemblée. Nationale, en violation flagrante de la Constitution dénonce-t-on dans le communiqué