A l’approche de l’échéance tant attendue du 25 février 2024, nous assistons depuis quelque temps à une multitude de candidatures à l’élection présidentielle. Tous les candidats déclarés (en attendant de passer l’étape fatidique des parrainages), se présentent tel le messie de qui viendra toutes les solutions à nos maux. Entre ceux qui promettent la rupture avec le système actuel et ceux qui promettent l’émergence, le jeu s’annonce alléchant. Tous ces candidats, selon le responsable des cadres du Pac, s’engagent et promettent de redonner au Sénégal toute sa dignité et son autonomie perdue ; certains même promettent d’être le président de tous les Sénégalais (l’on se rappelle de cette phrase lors de l’élection présidentielle de 2012). «Devrait-on être naïf pour croire à toutes ces promesses ? De toute façon les promesses n’engagent que ceux y croient ? », se demande El Hadj Hafiz Seck, qui se dit se sentir sceptique pour un fait aussi simple que banal… «Il y a quelques jours le président Tunisien, Kaïs Saïed pour ne pas le nommer, a tenu des propos outrageants, déshonorants, humiliants pour ne pas dire insultants à l’endroit des peuples noirs notamment ceux de l’Afrique subsaharienne, et personne parmi tous ces candidats déclarés ne s’est indigné», fait savoir le responsable des cadres du Pac qui a tenu à saluer l’intervention énergique et ferme de l’ancienne première ministre Aminata Touré.