L’Université Cheikh Anta Diop et celle de Ziguinchor, Assane Seck, au sud du pays, n’ont pas été épargnées. Le campus pédagogique et social a été réduit en cendres des archives de plusieurs décennies brûlées par des manifestants. Les écoles et Instituts comme le Cesti, l’Ebad de même que la Direction du COUD ont également subi le même sort. C’est le sombre bilan dressé par le Réseau des universitaires de la coalition Benno Bokk Yakaar qui dénonce le mutisme d’universitaires ou de syndicats d’enseignants surtout les signataires de « l’Appel à la Résistance » du Pastef, de même que les 101 signataires d’une Tribune. Dressant le bilan du saccage de l’Ucad, les universitaires de Bby estiment : «L’ampleur des dégâts est inestimable : le bilan provisoire fait état de 40 véhicules calcinés dont une vingtaine de bus et minibus, le chapiteau moderne de 3000 places qui venait d’être construit est réduit en cendre».