Dans le cadre de ses tournées, Anta Babacar NGOM s’est rendue auprès des acteurs du secteur de la pêche de Saint Louis. Elle a taillé avec les pêcheurs, les mareyeurs, les transformateurs… Identifiée comme vecteur de croissance et levier de développement, la pêche est pourtant loin d’être une priorité et fait partie des secteurs en berne, notamment à cause de la raréfaction des ressources halieutiques, combinée aux problèmes de licences de pêche octroyées aux navires industriels européens et chinois. C’est pourquoi Anta Babacar qui s’est fait l’avocat des acteurs de la pêche. Profitant de l’occasion, elle a dénoncé avec fermeté leurs conditions de vie et de travail, avant de constater avec frustration et désarroi que le secteur de la pêche est abandonné par l’État senegalais. Une attention particulière a été portée à l’égard des femmes transformatrices et commerçantes qui vivent de l’activité.