Le patron du Cnra ne lâche pas prise et revient à la charge sur la suspension du signal de Walf Tv. Selon lui, «L’argument de temps d’antenne vendu avancé comme ligne de défense par Walfadjri TV, est tout simplement inacceptable, d’autant qu’il y a déjà deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée, pour des faits de même nature. Nous sommes devant un cas de récidive». «Les dégâts de la violence à l’écran sur nos enfants adolescents sont un fait indiscutable prouvé scientifiquement. Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sénégalaise sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l’accepterait, plus de trois décennies après l’entrée en vigueur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ce dernier étant défini comme “tout être humain âgé de moins de dix-huit ans’’. Notre pays a été en tête de liste des États ayant ratifiée ladite CIDE qui énonce en treize points, un ensemble de droits d’ordre civil, politique, économique, social et culturel applicables aux enfants. Les cinquième et onzième de ces points notamment mettent en exergue respectivement, ‘’le droit d’être protégé de la violence’’, et ‘’l’implication d’enfants dans les conflits armés’’. », a précisé Babacar Diagne.