La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), a organisé le mercredi 25 juin 2025 une Journée de sensibilisation et d’échanges sur la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Cette rencontre vise à renforcer la compréhension des enjeux, dans la perspective de saisir les opportunités concrètes offertes par la ZLECAf. Cette rencontre a vu la participation des structures d’appui au commerce, des experts reconnus, ainsi que des acteurs institutionnels et privés engagés dans le développement du commerce intra-africain.
Par Massaër DIA
M. Abdoulaye Sow, Président de la Chambre de commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), souligne : «Permettez-moi, d’exprimer ma gratitude à l’ensemble des partenaires et acteurs engagés notamment l’administration des douanes, l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations, la Direction du Redéploiement Industriel, la Direction du Commerce Extérieur, dans l’organisation de cette journée ainsi qu’aux participants venus nombreux pour réfléchir avec nous sur les enjeux et opportunités de la ZLECAF ». M. Sow estime qu’il salue l’esprit de collaboration qui anime cette journée d’échanges, ainsi que l’engagement constant de toutes les parties prenantes réunies pour faire avancer l’agenda de l’intégration économique africaine.
Le Président Abdoulaye Sow souligne que la ZLECAF représente une avancée historique pour notre continent. Et selon M. Sow, elle incarne une vision claire, partagée, celle d’une Afrique unie autour d’un marché commun, forte de ses synergies, de ses talents et de ses potentialités.
Et M. Sow de poursuivre : « En favorisant la levée des barrières commerciales, en stimulant les échanges entre pays africains et en encourageant la production locale, cet accord offre une opportunité sans précédent de transformation économique, de montée en valeur et d’autonomisation de nos économies. Cependant, une telle ambition ne saurait se concrétiser sans l’adhésion pleine et entière du secteur privé, moteur incontesté de la croissance et de la création de richesses. Il est donc crucial que les entreprises soient non seulement informées, mais également préparées à tirer profit des opportunités générées par ce nouvel espace commercial. Dans cet esprit, je salue l’organisation de cette journée de sensibilisation, qui répond à un double impératif : celui de mieux comprendre les mécanismes de la ZLECAf, mais aussi d’identifier les leviers d’action pour en maximiser les bénéfices au niveau national comme régional ».
Le Président de la CCIAD souligne que le Sénégal, de par sa stabilité institutionnelle, la solidité de ses fondamentaux économiques et la vitalité de son secteur privé, dispose d’atouts certains pour s’insérer avec efficacité dans cette dynamique continentale. Il précise que leur responsabilité collective est d’accompagner ce mouvement, en veillant à ce que l’environnement des affaires soit propice, équitable et inclusif.
M. Abdoulaye Sow de conclure : « Ce processus d’intégration ne peut être pleinement réussi qu’à travers une approche participative, respectueuse des spécificités de chaque économie, mais orientée vers un objectif commun de développement partagé. Nous devons, ensemble, bâtir une Afrique économique souveraine, solidaire et résiliente. La ZLECAf nous en donne les moyens. À nous de faire en sorte que cette ambition se traduise en résultats concrets, en opportunités réelles et en impacts durables pour nos populations. Je souhaite que les réflexions menées aujourd’hui débouchent sur des pistes d’action concrètes, au service d’une intégration réussie, inclusive et bénéfique pour toutes les parties prenantes ».
Quant à Mme Khady Fall Tall, Président de la commission Genre de la CCIAD, elle avance : « La ZLECAf est Une démarche, un projet grandiose au niveau continental parlant du commerce intercontinental. Avant le commerce intercontinental, nous avions des types de commerce dans chaque région. Au niveau de la CEDEAO, nous sommes tous d’accord que le taux faible du commerce intérieur, qui varie entre 12 et 16 %, c’est vraiment un acte faible, il en est de même pour les autres régions ».
