SECTEUR DE LA PÊCHE : Bassirou Diomaye demande l’évaluation des accords et licences de pêche
Par Ousmane THIANE
Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions pour l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des
accords et licences de pêche. Aussi, demande-t-il la relance de la pêche artisanale, la révision et l’application du Code de la pêche maritime et la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques.
La transparence dans la gestion du secteur de la pêche préoccupe tant le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. Après la publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, les nouvelles autorités vont franchir un nouveau pas. En conseil des ministres, mercredi, le président de la République a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche. Il a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs.
Conscient de l’apport de la pêche dans le développement économique et social du pays, Bassirou Diomaye Faye a demandé « de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales ». « Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager, avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle », mentionne le communiqué du conseil des ministres.
Le président a également insisté sur la nécessité de préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. « Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse. Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite. Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés », lit-on.